Afin d'approfondir la situation, le CPE décide de convoquer les parents.
Au début de l'année, la mère a été convoquée. Elle a entendu les propos dits par le CPE, plutôt rassurants.
Certes, non tenus, car aucune sanction, aucune mesure n'a été mise en place.
Après la convocation, une médiation a eu lieu entre les élèves et Chamis, qui a su apaiser les tensions pendant quelques temps.
Le harcèlement s'est alors intensifié de plus en plus. Un nouveau signalement de Chamis auprès de l'administration a conduit à une nouvelle convocation, cette fois du père de Chamis.
Le CPE a dit que Chamis risquerait d'être sanctionné, ainsi que ses harceleurs — qui ne le sont, à l'heure d'aujourd'hui, toujours pas.
On nous demande également que Chamis revoie un psychologue afin de soigner ses traumatismes !
C'est encore une fois lui, le problème.
"Non, Chamis n'y retournera pas. Il a assez vu de professionnelles pour l'aider à avancer. Maintenant, c'est STOP ! C'est la victime, pas le problème de ses bourreaux. On refuse de se taire. Chamis restera comme il est, il ne changera pas. Ce qui est alors le plus inquiétant, c'est qu'aucune mesure ne soit prise, alors qu'on arrive à grands pas de la fin d'année. On demande que les harceleurs soient punis, et qu'ils fassent un énorme travail sur eux-mêmes. On ne peut pas se permettre d'essayer de détruire quelqu'un alors qu’eux-mêmes ne sont pas construits. Chamis a assimilé le bien et le mal. Et aujourd'hui, il a bien compris que le mal venait d'eux, sans se préoccuper de la frustration des autres". Raconte le père de Chamis.
Également, un refus de changement de classe :
"On ne peut pas changer de classe les élèves, sinon on ne s'en sort plus", cite le CPE.
Le CPE dit également à Chamis qu’à chaque fois qu’on lui parle un peu violemment, il se sentirait agressé en vue des traumatismes vécus les années passées.